Tu as entre 14 et 17 ans ? Envie de performance ? De grands espaces ? Envie de découvrir l’escalade sous toutes ses formes ? Rejoins vite l’équipe Jeunes Escalade FFME Isère !
Les conditions requises pour intégrer l’équipe sont les suivantes :
Posséder une licence FFME en cours pour l’année 2021-2022.
Avoir entre 14 à 17 ans (nés entre 2005 et 2008)
Niveau requis 6b à vue en SAE.
Pour postuler rien de plus simple : merci de remplir ce questionnaire :
La liste des admis sera ensuite communiquée par mail le 22 octobre.
Pour plus d’infos : 07 81 59 88 89
PROGRAMME PRÉVISIONNEL:
27 Novembre : Performance falaise
05 Mars : Performance falaise
09 Avril : Initiation à la grande voie
14 Mai : Initiation au terrain d’aventure
11 Juin : Performance Bloc
25 Juin : Journée manips et passeports escalade
7 au 10 juillet : stage escalade en montagne
Tarif : 350€ par personne.
Ce tarif comprend la participation aux frais d’encadrement de tous les stages proposés, aux frais d’hébergement et aux repas du soir lors du stage de fin d’année. Les frais de transport ainsi que les pique-niques restent à la charge des parents.
Paroi des GILLARDES (Dévoluy, Isère) : la voie « P.Cordier- S.Jouty (1969) » (20L, 6a+max) a été rééquipée avec l’accord de Sylvain Jouty à l’initiative du CT38 FFME. Très bel itinéraire qui suit intelligemment les lignes de faiblesse tout en restant dans des zones raides et qui méritait d’être remis au gout du jour avant de disparaitre au milieu de nouvelles voies qui continuent de s’ouvrir. Rééquipement du bas par Jean Christophe Dimanche et Claude Vigier durant l’été 2020. Matériel CT38 FFME (goujons inox de 10mm).
Le départ fut tôt. Très tôt. Nous avons eu la joie de monter dans un minibus convivial de 9 places où nous avons tous (ou presque) sommeillé durant le trajet (je ne saurais même pas dire combien de temps il a duré). Après avoir rejoint les guides, Ludovic et Cédric nous sommes allés grimper sur une voie type terrain d’aventure, les cordées étaient de deux, en réversible et une de trois. Nous avons posé des coinceurs, friends et sangles. Puis, nous sommes redescendus et nous nous sommes dirigés au camping, à Ailefroide. Là, nous avons choisi un très joli emplacement. Nous y avons rapidement monté les tentes (à l’exception de Malo et Noé qui ont eu quelques contretemps avec leur tente), car la pluie ne tardait à arriver. Ensuite, certains d’entre nous sommes allés au magasin louer chaussures de montagne, crampons et un piolet. Le pluie est arrivée et nous avons mangé sous une bâche. Le riz fut brûlé mais qu’importe, le repas fut délicieux, merci Elouan et Mathilde 🙂
Jour 2
Le réveil fut tôt, très tôt. Vers 6 :30, nous émergeons de notre sommeil, un sommeil qui ne fut pas perturbés par la météo agréablement douce de la nuit. Chargés de nos lourds sacs à dos, nous rejoignons à nouveau les guides qui nous attendent au bord de la route. Ils nous affirment que nous n’aurons pas besoin de chaussons d’escalade pour la grande voie. Nous partons donc et marchons au bord de la rivière, enjambant des arbres pour finalement arriver au pied de la voie. C’est une dalle… avec des coulures d’eau. Cédric et Ludovic trouvent donc un endroit plus loin où grimper pour retrouver la voie. Nous partons par cordée de quatre, avec les guides (en potence). Finalement, la voie s’avère plus difficile que prévue et nous continuons à grimper ainsi. Par souciance ou oubli, certaines personnes avaient gardés leurs chaussons d’escalade au fond de leurs sacs. Les longueurs suivantes ont donc été plus simple avec des chaussons.
Arrivés en haut de la voie, la pluie est arrivée. Nous avons fait des anneaux et sommes partis en corde tendue, à deux. Puis, sous la pluie, nous avons rejoint le refuge du glacier blanc. Le repas servis à 18h était délicieux, surtout la soupe. La nuit était tranquille, perturbés pour certains par le doux ronflements des dormeurs du refuge.
Jour 3
Le réveil fut vraiment très très tôt. Le petit déjeuner était en effet à 5 heures ! Les sacs prêts la veille et les binômes également décidés la veille, nous avons entamé la marche d’approche. Elle était plutôt tranquille au début. Mais, la partie difficile débuta à marcher sur des cailloux d’éboulements (j’ai oublié le nom). La pente raide, le piolet fut nécessaire. Ludovic expliquait bien où passer pour ne pas glisser. Malheureusement, une personne dont nous tairons le nom s’est retrouvé derrière le groupe, seule, sans indications, perdue. Elle arriva une bonne demi-heure après le groupe, qui bénéficia d’une joyeuse pause. Le début se fut en corde tendue car l’escalade était facile ou c’était de la marche. Arrivée sur l’arête des Cinéastes, la vue était magnifique. Variant les longueurs, les passages en corde tendue, posant des béquets, coinceurs et friends, tout se passait bien. Nous arrivâmes à une longueur plus difficile que prévue. Un 6a à priori. Mais la difficulté fut augmentée par le poids du sac et les chaussures de montagnes. Finalement, tout le monde s’en est sorti. Après des rappels, nous descendons précautionneusement sur des pierres instables puis dans la neige (finalement, pas besoin de crampons). Arrivée au refuge, il est environ 17 heures, nous sommes au retard par rapport aux prévisions des guides. Nous entamons rapidement la redescente au camping, succédant les guides partis plus tôt. Nous côtoyons les marmottes et l’épuisement. Arrivés au camping (enfin) nous mangeons du quinoa qui fut appréciés par la totalité du groupe sans exception. Après un débat agité sur le programme du lendemain, nous décidons unanimement de faire du bloc pour le dernier jour.
Jour 4
Réveil en douceur et balade champêtre pour rejoindre les blocs. Ce fut une belle matinée de bloc même si nos mains ont bien soufferts à la fin. Nous repartons en minibus laissant derrière nous Mathilde et Elouan motivés comme jamais.
Cet été, une nouvelle voie rééquipée intégralement et tout inox, par P. Huss et H. Galley, à la tête de la Maye (La Bérarde) : « Abbé Hard » (370m, 13 Longueurs plus 3 jonctions, 6a max, 5c obligé, TD-).
Belle voie en beau rocher (y compris sa moitie supérieure) qui mérite de redevenir a la mode ! Un grand merci à eux.
Attention aux pierres sur les vires faciles au-dessus de R5 et R6. Bien gérer le tirage dans L6 sur le pan gauche de la fissure-cheminée (longueur évitable par L6 en 5b de la Sortie Défroquée, quelques mètres plus à gauche). A noter que les points ont été fournis par le chalet-hôtel-restaurant « Le Champ de Pin » et le Centre Alpin Belge « le Chamois » de la Bérarde. Merci à eux également.
Pour mémoire, l’année dernière, quelques voies dans le secteur avait déjà été rééquipées. Et d’autres sont encore à prévoir… On vous tiendra bien sûr informés. Bel été !
Juste à droite de «l’australo p’tite tête » (secteur la Muraillette) 5 nouvelles voies d’une vingtaine de mètres + une variante de départ Équipement : Claude Vigier/ goujons inox de 12 fournis par le CT38 FFME Cotations à confirmer !
On nous signale la présence d’un couple de faucons crécerelles nichant dans la voie « Pisse Tache » (rive droite de la cascade de la Pisse, sous le plateau d’Emparis) : merci de ne pas emprunter cette voie jusqu’au 31 juillet.
Le rendez-vous est donné à 6h30 à Villard de Lans. Certains ont préféré dormir à l’Abri de la Fauge, un peu plus haut sur le chemin, pour s’épargner d’un lever à 5h. Une fois l’équipe au complet, nous partons pour une bonne heure de marche d’approche jusqu’au pieds des voies qui nous permettrons de rejoindre les arêtes.
Une fois arrivés au pied de la falaise, nous faisons les cordées et décidons lesquelles iront dans quelle voie et avec qui. Deux cordées (Mathilde, Sharlène et Elouan, Thibaud) partiront dans le pilier Martin avec Simon et Lise tandis-ce que deux autres (Malo, Noé et Philomène, Juliette) iront dans la voie Gilles Ravanel Product, sur le pilier des Marmottes accompagnés par Cédric et Margaux, accompagnatrice volontaire. Chacun part dans sa voie, globalement bien équipée et les deux équipes se rejoignent un peu après sur l’arête pour une pause pique-nique.
Après avoir mangé, tout le groupe part, encordé par deux, le long des arrêtes du Gerbier. De nombreux parapentes et planeurs nous survolerons pendant notre progression. Quelques centaines de mètres après avoir passé le point culminant des arêtes, nous tirons un rappel d’une quinzaine de mètres pour retrouver le chemin. Il nous reste encore une bonne marche pour retourner jusqu’au parking où nous nous quittons après cette belle journée ensoleillée.
Merci à Lise, Cédric, Simon et Margaux pour l’encadrement