Au cours du temps, certains des sites aujourd’hui décrits et autorisés à la pratique de l’escalade pourraient être soumis à une réglementation plus ou moins contraignante, voire une interdiction temporaire ou définitive. En général a lieu sur place un affichage officiel mais en cas de doute, nous vous conseillons d’aller sur notre site web rubrique « ZE TOPO – La liste des sites interdits » ou sur la base de données des sites naturels de la FFME, pour vérifier effectivement si aucun arrêté ne vient limiter ou interdire l’accès au site.
Les sites présentés dans ce topo ne sont pas tous conventionnés. Pour certains, l’équipement des voies s’est fait de manière informelle, sans demande d’autorisation. Leur utilisation résulte donc d’une tolérance qui reste fragile et sujette aux risques d’interdiction pour des raisons diverses, telles que gêne des propriétaires, problème de responsabilité, mesure de protection de la nature, conflit d’usage…
Un travail important est mené par le CT38 pour pérenniser les sites et résoudre, avant qu’ils ne soient ingérables, les problèmes liés à la pratique de l’escalade et aux grimpeurs auxquels nous adressons la recommandation suivante :
CHERS AMIS GRIMPEURS, nous vous invitons à vous comporter dignement lorsque vous irez sur un site d’escalade, car votre présence est tolérée mais vous n’êtes pas chez vous ! Respectez ainsi la présence d’autres usagers et la tranquillité des riverains.
Les sites qui figurent dans ce topo sont connus et ont déjà fait l’objet pour la plupart de descriptions dans des topos antérieurs, des revues ou sur le Web. Bien sûr, les conditions d’accès d’un site peuvent évoluer en fonction de la tolérance d’un propriétaire privé ou public ( accès interdit ou bien à nouveau possible ). Le Comité Territorial Isère de la FFME se tient à la disposition des propriétaires publics ou privés de terrain sur lequel se tiendrait un site d’escalade.
Aujourd’hui, le modèle de gestion des sites d’escalade a évolué et c’est maintenant une collectivité ( commune, département…) qui en prend la responsabilité juridique et confie le suivi de l’équipement à la FFME par l’intermédiaire d’un contrat d’entretien. Les anciennes conventions sont ainsi abandonnées et dénoncées progressivement au profit de ce nouveau mode de gestion. Cependant, un nombre encore notable de sites n’a pas de gestion officialisée et la pratique est soit ignorée par les propriétaires, soit tolérée car restant sans nuisances particulières, mais dans notre monde actuel cette situation sera amenée à disparaître et certains seront alors officialisés et d’autre malheureusement interdits.
QUOIQU’IL EN SOIT, UN SITE D’ESCALADE RESTE UN MILIEU NATUREL avec ses incertitudes et ses aléas.
Le pratiquant devra toujours rester attentif à la sécurité et aux risques naturels parfois imprévisibles malgré tout le soin apporté à la maintenance ( vérification de l’équipement, purges préventives de pierres, d’écailles fragiles… ). La connaissance du milieu et une solide compétence de grimpeur « outdoor » seront les meilleurs atouts pour anticiper les risques et assurer sa sécurité. Ici, nous ne sommes plus dans l’environnement multi-normé d’un gymnase.